mardi 19 février 2008

itinérences ...


"Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapant !!! ... Saltimbanque ! Guignol !
Couche tard ! Fainéant ! Drogué ! Païen ! Pédé ! "


Sous moi,donc, afublée de ces sobriquets, cette troupe s'avance, mais, par un prompt renfort, se trouva dépourvue lorsque l'hiver fût venu ...
De villages en hameaux, nos artistes se hâtent d'arriver avant la nuit ... Il sont invités (ils ont signés un contrat) chez le Seigneur du coin (appellé: organisateur). L'un réécrit ses derniers vers en l'honneur des hôtes, l'autre change une corde à sa lyre, les autres s'affairant aux costumes, accessoires et autres assouplisements ...
"Soyez les bienvenus ! Ce soir, uniquement, c'est la fête ! ... Avez-vous quelque chose qui me serai destiné ? Ah! Quelques courriers ... quelques autres marchandises ... Bien ! Avez-vous des nouvelles des territoires voisins ? ... Oui, voici ma réponse (...) Nous voulons du spectacle !!! ".
Si je comprends bien, nos copains "spectacleurs" savent lire, écrire, faire des vers, faire circuler des idées, doivent être facteurs, journalistes, chroniqueurs, musiciens, chanteurs, orateurs, diplomates, instruits, colporteurs et en plus réussir une prestation physique et mentale.Ca doit être possible de faire du spectacle sans tout cela, non ?
Ben, zut ! Je ne peux plus leur lancer des pierres !
Louis XV vivait au XV° siècle, et Van Gogh est le vainqueur du tour de France !

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vendredi 15 février 2008

podium, estrade ou pavé?


Je trouve que, plus ça va, les artistes "descendent" au fil du temps! Nous savons que certains sont dèjà dans le métro! Oh! Arrêtez-vous, au moins, à l'étage du théâtre antique! Eternel recommencement?

Depuis le XVII° siecle, et surtout après la révolution, l'on rencontre des tendances pour les prestations à même le sol. Avant cette période les présentations au sol, annonçaient les spectacles sur podium, et ne constituaient pas le spectacle en lui-même. L'on séparait bien la parade et la représentation.
Edifiants et fonctionels, tels étaient les moteurs de la scéance sur tréteaux et considéront les parades comme des "effets d'annonces". Dès 1700 arrive la notion de divertissements dans les hautes sociétés, classée domaine carnavalesque dans la rue. (voir scène contraste du carnaval, dans le Molière de A.Mnouchkine). Aujourd'hui, toutes les scènographies sont pratiquées, lorsqu'il s'agit de manifestations extérieures. Heureux celui qui pratique dans le respect d'un thème bien défini!


"Bonjour Mr Pipo? - oui, Mr Bibo! Ca va, ça va....."


jeudi 14 février 2008

clin d'oeil et matos


Il parait que le talent est inversement proportionel au volume de matériel !!!

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cracheur de feu et autres croyances



Il est peu probable qu'à l'époque appellée médiévale, l'on est rencontré des cracheurs de feu, en chair et en os. Bien-sûr, l'on suppose que le pétrole (huile de roche) était connue, mais pour d'autres utilisations plus pragmatiques ou ésotériques, ainsi que des essences de plantes. Par contre, des illustrations et des enluminures montrent des êtres crachant le feu.(voir: ouvrages de démonologie,illustrations infernales, bestières fantastiques). Mais à ma connaissance, aucun document d'époque prouve l'existence de bateleurs cracheur de feu. Néanmoins, des exercices de résistances à la flamme devaient être courrantes: avaleur de feu, passages prolongés à la flamme, plomb fondu ... Au temps de l'Eglise souveraine, un homme crachant le feu de l'enfer, n'était il pas enfer lui-même ?

Le numéro de cracheur de feu doit sûrement rentrer dans le répertoire, tel qu'on le connait de nos jours, autour du début du siècle dernier. Les lampes à pétrole, l'essor des moteurs à explosion, participent, à coup sûr, à cette nouvelle discipline. Nous y voyons ceux qui travaillent au tapis (un tapis au sol délimite un espace scènique) sur les boulevards de Paris et des grandes villes. Hommes forts, contortionistes, entre autres, balisaient les contre- allées, participant tous à la formule moderne des "arts de la rue" et du cirque. (ex: Rigoulot,hercule).

Désolé de casser la belle histoire du cracheur de feu, présent sur toutes les fêtes historiques, alors que rien ne le justifie, sans vouloir jouer le rat de bibliothèque. Tout est possible, laissons les transpositions et l'imaginaire libres,
mais parlons, dans ce cas, de Fête seulement, sans conotation historique.

Mais que c'est beau, nom d'un chien, ces flammes "humaines", et quel panard de les provoquer, comme un feu de joie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 13 février 2008

je m'applique.

Pas fameux les débuts de bloggeur !

La découverte progressive de l'ordinateur, me rappelle les longues heures passées à tracer au balustre et au tire-ligne. Aux Beaux Arts, le lettrage et la mise en page se faisaient sur le canson, ou pour les plus riches avec des décalcomanies. Le format du rendu était imposé par la taille des alphabets commercialisés!!! QUEL REEL PROGRES de travailler en quelques clics!

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Bonjour !


Pourquoi ce blog?

Juste pour actualiser des impréssions, faire circuler des infos, des remarques et autres réflexions sur le monde de l'Art, vus par un porteur de lunettes!

Bref, un contact différent avec des futurs ou anciens spectateurs.

Quelques instants de découverte mutuelle, je le souhaite !!!

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